ZEN
résonances dans ce site
E. Herrigel
("Le Zen dans l'Art chevaleresque du tir à l'arc")
. Elles risquent, alors, de perdre leur... ferment, leur... jus Zen.
Il est surprenant que la sarbacane n'ait pas émergé dans les enseignements traditionnels des voies du vide tels que le Tch'an[1] chinois, ou le Zen japonais.
« ... Je vous propose, une autre histoire Zen… »…
Ces histoires Zen, si justes, si belles, sont parfois si bien comprises par la logique et la raison, que ce sont elles qui en font usage.
C’est, entre autres, le cas du Zen, même si, lors de son importation en Europe il risque parfois de prendre un goût "d'académisme Zen", "d'orthodoxie japonaise" . Toutefois dans sa pratique, Zen (Zazen) est si finement essentiel, qu'il peut résorber tous les discours posés sur lui, celui-ci y compris bien sûr.
Le Maître Zen est traditionnellement non-traditionnel.
C'est
de cette façon que fonctionnent les "koan"[2] Zen. C'est aussi de cette façon qu'interviennent les
techniques Transparadoxales.
La seule et unique raison pour laquelle on pratique le Zen, c'est pour avoir une expérience profonde de soi-même, ou "voir dans sa véritable nature".
Pourquoi les maîtres Zen de l'école Rinzaï, fondateurs de la cérémonie du thé, se sont-ils ingéniés à multiplier la manipulation, le déplacement des objets lors de cette cérémonie?
Le zen, branche à part entière du bouddhisme, a pris forme 1000 ans après l'apparition du bouddhisme. Que restera t-il de ces écoles dans 1000 ans ?
Cela se
traduit par la possibilité d'agir à nouveau d'une façon très pragmatique. ( L'agir par le
non-agir du Zen.)
C'est le cercle de la calligraphie dans les voies du Taoïsme et du Zen.
Alors que le groupe est en méditation Zazen[3], chaque pratiquant va expirer en flèches de souffle l'état de conscience que la méditation révèle en lui.
[1] Le "Tch'an" est l'ancêtre du Zen, en Chine.
[2] L'équivalence la plus proche de "Transparadox"
est le terme Zen de "Koan". Les "Koan" sont des formules
questionnantes qui ne sont aucunement faites pour être résolues de façon
conceptuelle mais qui doivent être expérimentées et éprouvées dans l'entièreté
de la personne.
Les
mots ne servant plus à véhiculer la transmission du savoir intellectuel
d'une expérience, mais à utiliser la dynamique, l'énergie du paradoxe pour
créer les conditions mêmes qui induisent cette expérience. Dans le Zen Rinzaï,
il y a plusieurs degrés de Koan qui correspondent à des degrés de maturation
spirituelle. Il existe tout un corpus de questions, chaque type de Koan
induisant différents niveaux d'ouvertures et d'assouplissement du mental
pour permettre son lâcher-prise.
[3] "Za-Zen" ou Zen assis, terme Japonais
de "Za" : assis sans bouger et de "Zen" : méditation.
Lorsque
nous soufflons debout, Sarbacana participe du même esprit que le Kyudô (tir
à l'arc traditionnel japonais), en cela il est "Ritsu Zen" (Zen
debout).